Discours de Catherine PITOUS, le mercredi 23 mars

Mesdames, Messieurs, Chers Amis et pour beaucoup d’entre vous chers camarades,

Je tiens tout d’abord à vous remercier pour votre présence, et à saluer Jean Louis Matéos Président départemental du PRG, futur conseiller général du canton d’Agen Ouest et André Mazières, candidat Front de Gauche au premier tour du scrutin, conseiller municipal d’Agen. Il a très gentiment accepté d’être présent ce soir et de nous apporter son soutien.

Merci à toutes celles et tous ceux qui ont porté leur vote sur notre candidature, nous permettant ainsi de pouvoir participer au deuxième tour, avec de fortes chances de succès.

Nous apprécions votre confiance, comprenons parfaitement le message que vous nous avez adressés. Soyez assurés que nous ferons tout pour être dignes de votre confiance.

 Pour le dimanche 27 mars,  nous faisons appel à toutes les forces, qui, dans ce canton veulent le changement ; nous faisons appel à toutes les citoyennes et tous les citoyens qui ont exprimé le rejet du candidat suppléant, conseiller général sortant.

 Nous faisons appel à celles et à ceux, qui, en restant chez eux, ont voulu manifester leur mécontentement.

Dimanche prochain, ils ont la possibilité de mettre en situation une équipe nouvelle, composée d’un homme et d’une femme, élus expérimentés, proches du terrain, animés de convictions profondes qui souhaitent soutenir et conforter l’action mise en œuvre par Pierre CAMANI et sa majorité départementale.

Une équipe qui souhaite être le lien entre la population du canton, le conseil général et l’ensemble des lieux de décision.

Nous nous engageons à suivre l’instruction des dossiers qui nous serons confiés et à les défendre.

Nous nous engageons à travailler avec toutes les collectivités et associations.

Nous nous engageons à recevoir, dans les permanences que nous tiendrons régulièrement, toutes les personnes qui souhaiteront nous rencontrer.

Nous nous engageons à travailler dans un esprit de loyauté et d’efficacité.

Nous nous engageons à faire tout ce qui sera possible pour dynamiser le canton, en prenant en considération les attentes de toutes les générations.

Avant de prendre ces engagements et pour préparer notre campagne électorale nous avons étudié ce que le conseil général à réaliser depuis 2008.

Nous avons pu nous rendre compte que le conseiller général sortant, aujourd’hui candidat suppléant, s’est manifesté sur les grands dossiers de façon négative.

 Morceaux choisis :

- schéma gérontologique 2011 – 2015 ;

- gratuité des transports scolaires ;

- plan de modernisation du réseau routier ;

- convention pluri annuelle avec le conseil général et le SDIS ;

- schéma de développement économique ;

- schéma de développement durable en agro alimentaire ;

- schéma départemental culturel ;

- élaboration d’un agenda 21 et d’un plan climat.

Toutes ces mesures que vous trouvez justes, le conseiller général sortant ne les a pas votés.

Vous comprendrez qu’il a ainsi, par ses refus sectaires, hypothéqués l’avenir de notre département.

Durant toute notre campagne, nous avons expliqué le travail énorme réalisé depuis 3 ans par la majorité départementale conduite par Pierre CAMANI. Mettant fin à certains abus, réorientant des politiques, réorganisant le fonctionnement de l’assemblée départementale mais aussi définissant des politiques nouvelles.

Je soutiens totalement les choix effectués et, si vous me faites confiance, je poursuivrai le travail aux côtés de Pierre CAMANI.

Les élections cantonales sont traditionnellement considérées comme des élections de proximité. Nous sommes au début d’une série de scrutins (sénatoriales, présidentielles, législatives) qui sont d’une importance majeure pour notre pays et sa population.

Dimanche, nous devons adresser d’une façon très ferme un message clair au Président de la République, à son gouvernement et à ses soutiens locaux, pour leur indiquer notre mécontentement et notre refus d’accepter les politiques partisanes qu’ils mènent.

Il faut qu’ils comprennent, que nous en avons assez du cynisme, du mensonge, de l’accaparation de l’état au profit des plus riches, des annonces permanentes sans suivi réel, des lois votées jamais appliquées parce que jamais promulguées, des menaces qu’ils font peser sur la population.

 Nous devons leur dire  que nous ne pouvons pas accepter comme un fait acquis la montée de la xénophobie pas plus que celle de la précarité et de la pauvreté. Nous ne pouvons pas accepter la soumission au tout financier, pas plus que les fermetures d’entreprises dont très souvent on se rend compte que la motivation essentielle consiste à dégager des dividendes pour les actionnaires. Nous ne pouvons pas accepter la démolition du système de retraite par répartition pas plus que la casse des services publics que l’on veut remettre au privé.

En fait, ils sont entrain de délabrer notre pays au nom de la mise en œuvre d’une idéologie qui n’a jamais apporté le bonheur aux populations.

Déjà nous commençons à percevoir les effets négatifs des suppressions de postes dans toutes les entreprises du service public.

L'éducation est tirée par le bas et n’a plus les moyens de remplir sa mission, mais si l’assensseur social ne fonctionne plus convenablement par le savoir eux, pourront mettre leurs enfants dans les écoles privées heureux d’échapper à la mixité sociale,

La santé, touchée elle aussi par les réductions de crédit et d’emploi malgré le dévouement de ses personnels à des difficultés à répondre aux besoins ; nous manquons cruellement de médecins et d’infirmières,

La sécurité, avec comme axe central la répression, n’a jamais répondu aux attentes de nos concitoyens. Les prisons sont toutes en sur occupation amenant pour les détenus et les personnels des conditions de vie et d’hygiène qui font de la France un pays plusieurs fois rappelé à l’ordre.

La jeunesse, livrée à elle-même, se marginalise de plus en plus et croit trouver dans le phénomène des bandes et parfois la délinquance une réponse à son malaise. Le gouvernement sur ces sujets diminue les subventions aux associations provoquant ainsi des licenciements d’animateurs et de travailleurs sociaux et répond aux problèmes en décrétant un « couvre feu » pour les jeunes afin de ramener le calme.

 Les jeunes, ils sont comme nous. Ils constatent les scandales divers comme celui de l’ancien ministre Woerth, celui des manipulations fiscales de Madame Bettencourt, les mensonges de Madame Alliot Marie, les laboratoires pharmaceutiques comme Servier . Ils constatent que pour l’année 2010, les 40 sociétés composant l’indice du CAC 40 ont doublé, pour une valeur de 82.6 milliards d’euros leur profit annuel.

On m’a toujours dit que pour être respectée il faut être respectable, mais nous sommes obligés de constater que l’égoïsme, le cynisme, le mépris des possédants ne fait qu’augmenter, n’hésitant pas en pleine crise à s’octroyer des niveaux de salaires exorbitants, des retraites pharaoniques payées par l’entreprise lorsque dans le même temps, ils refusent d’augmenter les salariés. Et que penser de ceux, qui nous parlent de la France dans la crise, des sacrifices à consentir alors qu’ils se sont réfugiés dans des pays étrangers pour ne pas payer d’impôt tout en faisant fructifier leurs affaires en France.

Cher Amis, tous les jours dans les médias nous sommes informés du combat pour la démocratie que mènent les pays d’Afrique du Nord et du monde Arabe dans une grande souffrance. Mais la démocratie n’est pas un bien acquis pour l’éternité et nous ne pouvons ici, dans ce pays, où nos aïeux ont su à plusieurs reprises se révolter accepter ce qui se passe depuis quelques années. Soyons donc attentifs.

L’élection cantonale, située à un an des présidentielles, doit être l’occasion pour nos concitoyens de marquer massivement leur désapprobation d’une politique brutale traduisant un recul des valeurs de laïcité et de démocratie qui fondent le pacte républicain.

Il faut leur dire que nous ne sommes pas dupes,  que nous avons parfaitement compris que leur réforme des collectivités territoriales jette aux orties les bienfaits de la décentralisation républicaine et cache une volonté de recentraliser le pouvoir pour étouffer la voix du peuple.

Moi, Catherine Pitous, je m’engage, à construire à aménager un Lot-et-Garonne toujours plus juste ou l’on pourra développer le principe de citoyenneté, du vivre ensemble, dans le cadre des valeurs républicaines et comme nous le propose Stéphane Hessel, dans son livre, je vous invite à vous indigner, à résister à la dictature de l’argent roi, à ne pas accepter les inégalités ou la peur de l’autre.

Dimanche 27, j’appelle toutes celles et tous ceux, force de gauche, écologistes, républicains et démocrates à se rassembler, à se mobiliser et à s’unir pour faire battre la droite afin d’amplifier les résultats du premier tour des élections cantonales.

Votez et faites voter Catherine PITOUS et Daniel PAGOTTO.

Je veux remercier tout particulièrement Pierre CAMANI pour sa présence parmi nous ce soir et lui dire combien j’ai apprécié l’énorme travail qu’il a accompli durant cette campagne. Je veux l’assurer de tout mon soutien et de toute mon amitié